Habiter le territoire autrement : l'AUE participe à la réflexion


Organisée à Toga par a Fundazione di l'Università di Corsica et la Banque des territoires, cette conférence a rassemblé un large public d'experts de la transition énergétique et de l'urbanisme pour traiter un sujet plus que jamais d'actualité : « Changements climatiques, l'urgence de se projeter ». Ensemble, ils ont cherché à répondre à la question suivante : comment réviser nos façons d'habiter le territoire ?

Questionner nos modes de vie

Risques d'inondation, submersion, érosion côtière, îlots de chaleur, risques géopolitiques, épidémies... autant de problématiques à prendre en compte dans la manière dont nous concevons l'aménagement de nos villes et villages. Cela doit nous amener, collectivement, à questionner notre façon d'habiter le territoire.
C'est ce qu'a rappelé dans son intervention Julien Paolini, le Président de l'AUE, indiquant que l'objectif d'autonomie énergétique pour la Corse, fixé à horizon 2050, doit intégrer ces prérogatives. Et de citer les deux objectifs majeurs :  la maîtrise de notre demande en énergie et le développement des énergies renouvelables.
Dans ce cadre, et face à une société en perpétuelle évolution, il convient de questionner nos façons de vivre, nos habitudes, qu'elles soient historiques ou culturelles. 

Rendre la société résiliente

Il nous reste encore de nombreux défis à relever pour faire de notre société une société résiliente. Les acteurs du territoire ont besoin d'entreprendre un travail collaboratif portant sur les schémas structurants qui feront la Corse de demain (PADDUC, SRCAE...).
Julien Paolini a rappelé que les Corses ont pris très tôt conscience de la nécessité de protéger leur terre. Cela remonte à l'époque du Riacquistu. Il a également insisté sur l'importance d'apprendre à mieux vivre ensemble tout en veillant à trouver le juste équilibre entre développement et préservation du territoire. Et de conclure : « Nous avons besoin de savoir d'où l'on vient pour savoir où l'on va. Les solutions ne peuvent être que locales, mettant en synergie l'ensemble des acteurs et des compétences insulaires ».